Défi co-écriture “Co-écrire – De l’essai à la transformation”
Pendant le séminaire de rentrée d’octobre 2023, un défi « co-écriture » a été proposé en parallèle de l’atelier « Pratiques de co-écriture entre les acteurs d’un LéA ».
OBJECTIF : Faire un reportage sur l’atelier. Découvrez le texte co-écrit par Nathalie Bertrand, Olivier Blond-Rzewuski et Serge Battù, trois des sept personnes ayant accepté de relever le défi !
Co-écrire
De l’essai à la transformation

Co-écrire – réécrire dans un LéA
Utilité ? Nécessité ? Utopie ?
La question de la co-construction d’écrits entre acteurs d’un Léa a été posée aux participants d’un atelier lors de la journée de rentrée.
Échanges autour de la co-écriture dans les LéA.
Trois groupes de cinq à six personnes ont tenté d’élaborer une trace de leur réflexion commune autour de trois thématiques : Qu’écrit-on ensemble ? Dans quel but ? Comment s’organiser ?

Les premiers échanges disent quelque chose de qui nous sommes et de nos représentations, lorsqu’il s’agit de choisir ou de se positionner sur un rôle à jouer.
Pendant que les uns parlent, quelqu’un écrit…mais pas forcément à partir de ce qui se dit : son idée personnelle, des mots-clés, une synthèse, ou une traduction parfois subjective des échanges.
Si la question se pose, c’est certainement parce que les traces écrites sont importantes et paradoxalement pas assez nombreuses.
L’asymétrie
Qui serait légitime à la production des écrits dans un LéA ?
L’habitude semble cantonner les enseignant(e) de terrain au rôle de « témoin ». Les enseignantes et des enseignants chercheurs, au contraire, seraient légitimes pour produire de l’écrit.
« Ça vient du chercheur.»
Pourtant la production d’écrits partagés est certainement indispensable. Mais les attentes, les cultures entre les enseignants(e)s de terrain et les enseignant(e) chercheurs ne seraient-elles pas trop éloignées ? Peut-être même si éloignées qu’elles en deviendraient rédhibitoires, incitant alors à la retenue, voire à l’autocensure. C’est en tout cas ce que semblent dire nos échanges.
Mise en abyme : Ecrire à trois sur la co-écriture…
Le texte, un objet commun difficile à partager ?
Ecriture juxtaposée, superposée voire imposée : difficile de faire ensemble quand la temporalité, l’espace, les outils et parfois les idées ne sont pas communs. Nous nous retrouvons dans ce que certains participants ont dit avoir éprouvé dans cet exercice : « Co-écrire à deux c’est plus simple quand on est seul, et cela va plus vite… ». Afin d’atteindre l’efficacité souhaitée, aller de version en version en cheminant ensemble, dans une sorte de relai, par interventions successives sur un texte martyr, parait alors être la solution la plus aisée car « il faut bien que cela avance ».
Oui mais… à qui la responsabilité du premier jet et quelle influence exerce-t-il sur les participants suivants ? Est-ce alors de la co-écriture ?
Rédacteurs
Nathalie Bertrand, enseignante – formatrice en lettres, doctorante Laboratoire LINE, correspondante LéA du LéA Pratiques engageantes en lecture et médiations du livre (PELMEL),
Olivier Blond-Rzewuski, chercheur au C.R.E.N., correspondant Recherche du LéA Réseau écoles-collèges Maine et Loire,
Serge Battù, professeur des écoles, correspondant LéA du LéA conscientisation des apprentissages en inter-degré.
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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Équipe des LéA-IFÉ (12 janvier 2024). Défi co-écriture “Co-écrire – De l’essai à la transformation” LE BLOG DU RÉSEAU DES LéA-IFÉ. Consulté le 18 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/vkq1